Il soulève ma mini-jupe.
Je glapis et tente de la baisser à deux mains, mais il me saisit les poignets et me les coince derrière le dos.
Puis il fait glisser ma jupe jusqu’à ma taille et me donne une claque sur les fesses. Je porte un string ficelle, et sa paume s’abat sur ma peau nue dans un claquement que même les gens dans la pièce voisine doivent entendre.
Mon centre se contracte face à cet acte intime. Sa main est toute proche de mes parties frémissantes.
— Ouais, peut-être, dit-il en me donnant une autre tape. Un stronzo de Russe essaye de m’empêcher de partir avec toi ? Il a de la chance que je lui aie pas fait avaler ses couilles.
Il me fesse avec force, d’un côté, puis de l’autre.
J’ai le souffle coupé. Je ne m’attendais pas à ce qu’Alex marque son territoire avec moi. Bien sûr, ça ne veut peut-être rien dire. Il doit estimer qu’il a des droits sur moi parce qu’il travaille pour mon père. Et Dieu sait que mon père croit que je lui appartiens.
Il continue de me fesser.
— Dis-moi que tu ne sortais pas là-bas tous les soirs dans cette tenue.
Je ne réponds pas, parce que je ne veux pas mentir, et que la vérité le mettra encore plus en colère. Et je ne suis pas sûre d’être capable d’encaisser d’autres coups, même si je suis trempée et si mon clitoris me lance.
Il prend mon silence pour un oui et me fesse avec plus de force, abattant la main dans des mouvements rapides et rythmés.
— Dis-moi...
Sa voix devient rocailleuse, presque cassée.
— Dis-moi que tu n’as pas laissé ces connards profiter de toi.
Il rugit :
— Dis-le-moi !
Euh... quels connards ?
Il interrompt sa fessée.
— Jenna ? demande-t-il d’une voix brisée.
— Non. Jamais.
Je suis toujours vierge, aussi ridicule que cela puisse paraître. Toutes ces années promise à Nico Tacone... Je ne sais pas, je crois que j’avais peur qu’il me fasse quelque chose d’horrible si je n’étais pas vierge pour notre nuit de noces. Et depuis qu’il m’a libérée il y a quelques mois, eh bien... je n’ai pas rencontré d’autre Alex.
Alors voilà.
Alex me redresse brusquement et me fait pivoter vers lui.
— Jamais ? demande-t-il d’une voix rauque.
Je secoue la tête.
— Jamais, jamais.
Sa bouche fond sur la mienne dans un baiser féroce.
Je suis dans tous mes états. Pendant tout ce temps, j’espérais ne pas voir de l’attirance là où il n’y en avait pas. Je priais pour qu’il ne me repousse pas à nouveau. Et là ‒ louée soit la Vierge Marie ‒, il est en train de m’embrasser !
Il pose les deux paumes sur mes fesses nues, masse et pétrit ma chair endolorie tandis que ses lèvres bougent sur les miennes, que sa langue m’envahit.
C’est un baiser diabolique. Exigeant.
Je projette le bassin en avant et me mets sur la pointe des pieds pour me frotter à lui. Sa virilité se presse contre mon ventre, raide et insistante.
Oh, Seigneur. Le moment est arrivé. Je vais perdre ma virginité avec l’homme à qui j’ai toujours rêvé de la donner.
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